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6. LE DÉVELOPPEMENT PHYSIQUE ET MOTEUR

Le corps du jeune enfant est la porte d’entrée de son développement global et de ses apprentissages. C’est avec son corps que l’enfant prend contact avec son environnement humain et physique et explore le monde qui l’entoure. 

En touchant, en entendant, en voyant et en bougeant, l’enfant reçoit différentes sensations dans son corps et développe graduellement sa perception, ce qui lui donne des points de repère dans l’environnement et l’incite à réagir et à interagir avec celui-ci. De même, la capacité de manipuler des objets fait partie des acquisitions importantes sur les plans physique et moteur. En effet, c’est seulement à partir du début de la scolarité primaire que le raisonnement sans manipulation concrète des objets tend à se développer. 

La présence d’incapacités motrices touche le développement de l’enfant de façon très variable selon leur intensité. Même si certaines séquences de développement peuvent être fortement modifiées, voire absentes – par exemple, certains enfants ne rampent jamais – tous les enfants ont un développement physique et moteur lié au développement sensoriel.

 

1  Le développement physique

2 Le schéma corporel

3  Le développement moteur

4  Les fonctions exécutives, la créativité et le développement physique et moteur

5  Les influences du développement physique et moteur sur les autres domaines

 

– Le développement physique :

Cette section sur le développement physique aborde, d’une part, la santé et la sécurité. Elle traite, d’autre part, des caractéristiques héréditaires de l’enfant, de ses expériences ainsi que de la réponse à ses besoins physiologiques: alimentation, sommeil, hygiène. Dans ce programme, le développement sensoriel est également inclus dans le développement physique de l’enfant.

La santé et la sécurité

Le personnel éducateur se voit confier la responsabilité de veiller à la santé et à la sécurité des enfants lorsqu’ils sont de la garderie. Une organisation sécuritaire et hygiénique du local et du matériel offre un milieu de vie où les enfants ont la liberté de jouer à leur guise. Les plus petits explorent systématiquement avec leur bouche les objets à leur portée qui attisent leur curiosité. La désinfection régulière du matériel de jeu évite de contraindre l’exploration des enfants et favorise leur santé.

En manipulant les jouets, les jeunes enfants les frappent contre le sol, les lancent et les utilisent tout autrement que ce pour quoi ils sont conçus. En développant leur autonomie, les enfants s’exercent à de multiples tâches, comme porter de gros objets, prendre un jouet haut perché ou enfourcher un tricycle, le tout en prenant des risques calculés. En conséquence, le matériel disponible se veut à la fois attrayant et robuste, exempt d’éléments qui pourraient les blesser.

Le respect des protocoles pour donner les médicaments, l’usage de crèmes solaires, le rangement sous clé des produits dangereux, l’usage prudent de tout liquide chaud en présence des enfants et la mise en place d’un plan visant à réagir rapidement et efficacement si un enfant présente des signes d’allergie sont parmi les moyens de veiller à la santé des enfants confiés à la garderie.

Il est toutefois essentiel que l’environnement de l’enfant, tout en étant sécuritaire, lui permette de prendre des risques. Ainsi, une pente douce installée dans un local de poupons, par exemple, leur donne des occasions d’exercer leur équilibre, bien qu’ils risquent de tomber quelques fois avant de maîtriser la marche sur un plan incliné.

L’alimentation

Une saine alimentation peut se définir comme suit : « les habitudes ou comportements alimentaires qui favorisent l’amélioration ou le maintien d’un état complet de bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en l’absence de maladie».

De saines habitudes alimentaires devraient être inculquées dès la naissance : « la croissance pendant l’enfance […] est étroitement influencée par l’alimentation. En effet, plusieurs éléments nutritifs sont nécessaires, par exemple, à la croissance des os ou au renouvellement des muscles. La capacité d’apprendre des enfants est également favorisée par une saine alimentation. » La qualité de l’alimentation durant la petite enfance a d’importantes répercussions sur les habitudes alimentaires à long terme, entre autres parce que c’est durant cette période que les préférences alimentaires se développent. 

La garderie devrait offrir une variété d’aliments à valeur nutritive élevée en quantité adéquate aux poupons et aux enfants. Le repas du midi devrait respecter le Guide alimentaire. Tandis que les collations devraient être composées d’un légume, fruit ou d’un aliment à grains entiers. 

Il importe également d’encourager régulièrement les enfants à boire de l’eau afin de favoriser une hydratation optimale.

Le personnel éducateur  est convié à servir les repas dans un contexte chaleureux, réconfortant et respectueux, pour en faire des moments agréables et propices aux interactions. « Manger lentement, aller à son rythme et bien mastiquer favorisent la digestion et permettent à l’enfant de participer davantage au repas […]». 

Il importe que les adultes respectent les signaux de satiété des enfants et qu’ils les aident à les reconnaître. Ils sont également invités à appliquer diverses stratégies pour faire découvrir les aliments aux enfants (utilisation des cinq sens lorsque l’enfant déguste un aliment, préparations de recettes, visites éducatives au marché, chez un agriculteur, à la boulangerie, etc.) afin de soutenir l’acquisition de saines habitudes alimentaires. Il faut toutefois s’armer de patience lorsqu’il est question de faire accepter un nouvel aliment par un enfant. Il peut être nécessaire de présenter un même aliment de huit à vingt fois et même plus avant que l’enfant accepte d’y goûter. 

Le sommeil

Le sommeil contribue de façon importante à la santé physique et mentale des jeunes enfants et il joue un rôle essentiel dans leurs apprentissages et dans la consolidation de l’information dans leur mémoire. Le sommeil intervient dans la régulation des émotions, ce qui facilite l’établissement de relations harmonieuses avec les pairs, la résolution de conflits interpersonnels et l’investissement de l’enfant dans le jeu. 

C’est par ailleurs pendant le sommeil profond que les hormones de croissance sont sécrétées.

La sieste est un complément indispensable à la nuit de sommeil du jeune enfant. Avant 4 ans, elle est inscrite dans son « horloge biologique ». 

Les besoins de sommeil sont rattachés à la maturation du système nerveux. Il n’y a pas de durée idéale de sommeil pendant la petite enfance, bien que certaines balises puissent l’encadrer. Ainsi, la durée de la sieste varie beaucoup d’un enfant à l’autre.

 

Durée approximative de la sieste pendant la petite enfance
Âge (approximation) Sieste
De 3 à 6 mois 3 ou 4 par jour
De 6 à 18 mois 2 par jour (environ 3.5 h)
De 18 mois jusqu’à 3ou 4 ans 1 par jour (environ 2.5 h)
De 4 à 6 ans Période de repos ou sieste selon les 
besoins des enfants

 

A la garderie, pour s’assurer qu’un jeune enfant dort suffisamment, il faut être attentif à son rythme individuel de sommeil et aux signes d’endormissement qu’il manifeste (frottement des yeux, du nez ou des oreilles, bâillements, attitude rêveuse, larmoiement, paupières lourdes, frissons, etc.). L’observation de ces signes devrait conduire le personnel éducateur à installer l’enfant pour dormir, même si, dans les groupes d’enfants de plus de 18 mois, le moment de la sieste n’est pas encore arrivé.

Il est important d’encourager les enfants à s’endormir par eux-mêmes, en s’auto apaisant à l’aide d’un objet familier, peluche, petite couverture, suce, etc., si nécessaire. En encourageant cette capacité à s’endormir seul pour la sieste, la garderie soutient la capacité de l’enfant à faire de même à la maison.

Les spécialistes en la matière recommandent d’éviter que l’enfant plus âgé, qui ne ressent pas le besoin de faire la sieste, crée une relation négative avec le sommeil. Pour ce faire, ils proposent d’encourager le repos et les jeux calmes au lieu de décréter la sieste obligatoire.

Idéalement, l’enfant s’éveille par lui-même ou, lorsqu’il est dans une phase de sommeil léger, à l’aide de bruits ambiants non agressants.

L’hygiène

Les soins donnés aux enfants en matière d’hygiène, le changement de couche et le nettoyage des mains ou du visage, par exemple, offrent des contextes propices à l’établissement d’une relation affective significative avec chacun d’eux ainsi que des occasions d’apprentis sage, dans le domaine langagier notamment. En annonçant ses gestes à l’avance, en agissant avec douceur, en adoptant une attitude et un ton de voix chaleureux, en accueillant avec empathie leurs émotions, en parlant du corps des enfants de façon constructive et en s’ajustant à leur rythme, l’éducatrice, l’éducateur démontre sa sensibilité. L’enfant profite alors du contexte affectif nécessaire pour établir avec elle ou lui une relation affective significative. 

Les gestes liés à l’hygiène sont par ailleurs des éléments d’apprentissage importants et ils contribuent à développer l’autonomie des jeunes enfants

Le développement sensoriel

Le développement sensoriel est lié au développement de la vue, de l’ouïe, du goût, du toucher et de l’odorat. L’enfant approche le monde qui l’entoure à partir de ses perceptions sensorielles des couleurs, des formes, des sons, des odeurs, des saveurs et des textures. De là l’importance de fournir du matériel qui éveille ses sens et d’encourager ses explorations sensorielles. Le développement sensoriel est également suscité par la voix, les contacts physiques et les interactions constantes entre les enfants, et entre les adultes et les enfants.

Par ailleurs, la conscience kinesthésique fait référence à la conscience de sa position dans l’espace (être couché, assis ou debout, par exemple). Elle guide les gestes de l’enfant en procurant l’information nécessaire sur la précision, la vitesse, la force, la coordination ou l’équilibre à déployer pour les adapter à la situation. L’enfant découvre graduellement la variété des actions et des possibilités de son corps, et affine peu à peu le contrôle qu’il exerce sur celui-ci.

Notons que certains enfants peuvent répondre de façon inattendue à diverses stimulations sensorielles, comme en réagissant trop ou pas du tout. Ils peuvent présenter, par exemple, une hypersensibilité aux contacts physiques ou à la texture des aliments.

Le schéma corporel 

« Le schéma corporel réfère, d’une part, à la conscience de son corps en mouvement, ou à l’état statique, et de la place qu’il occupe dans l’espace. Plus précisément, cela suppose une prise de conscience de ses potentialités motrices (agilité, flexibilité, rapidité, etc.), de ses possibilités expressives (mimiques, gestes, attitudes, etc.), de ses limites morphologiques (exemple : taille), de ses positions et de ses mouvements. » Le schéma corporel concerne, d’autre part, la connaissance des mouvements variés que peuvent faire le corps et ses différentes parties. La capacité de nommer, de reconnaître et d’identifier les parties du corps est intégrée, par certains auteurs, à cette composante du développement physique et moteur.

« C’est à travers ses expériences sensorielles et motrices que l’enfant construit une représentation mentale de son corps, son schéma corporel, et apprend à se situer dans l’espace. » Certains auteurs considèrent que, dès l’âge de 3 mois et demi, le poupon est sensible à la forme globale du corps et à l’organisation des parties du corps entre elles. « Connaître les [noms des] parties du corps et de les représenter est une des premières notions symboliques abordées par l’enfant.

Le développement moteur 

Le développement moteur se rapporte à l’apparition et à l’évolution des fonctions motrices, soit les grands mouvements du corps (motricité globale) et les mouvements fins de la main (motricité fine). Ces habiletés progressent rapidement pendant l’enfance. Elles s’acquièrent par la pratique, par la répétition des mouvements, au fur et à mesure que la maturation de l’enfant le permet. 

La motricité globale

La motricité globale fait référence aux grands mouvements qui engagent tout le corps dans l’action. C’est pendant la petite enfance que « se forge l’acquisition des habiletés de motricité globale, c’est-à-dire les habiletés fondamentales du mouvement (lancer, attraper, frapper du pied, etc.)et celles de la locomotion (ramper, marcher, courir, etc.). Au cours de cette période, il est primordial de privilégier le développement de ces habiletés dans un premier temps, et ce, de façon à mettre en place les bases essentielles au développement des habiletés motrices fines et plus complexes, telles que manipuler un pinceau ou utiliser des ciseaux. La motricité globale et un bon tonus musculaire permettront à l’enfant de découvrir ses possibilités d’action et d’interaction avec son environnement, et ainsi d’améliorer sa compréhension du réel. Le tonus musculaire est aussi préalable à une bonne dissociation de la tête, du tronc et des bras, qui est nécessaire pour les activités associées à la motricité fine. »

Le jeu actif, c’est-à-dire le jeu qui amène les enfants à bouger selon une intensité faible, moyenne ou élevée, est un moyen privilégié de soutenir leur développement moteur et de les aider à adopter de saines habitudes de vie. A la garderie, le jeu actif est favorisé par le matériel approprié mis à la portée des enfants, l’espace disponible pour bouger, les interactions du personnel éducateur avec les enfants qui encouragent le jeu actif et la fréquence des sorties à l’extérieur. Le mouvement peut également être permis et intégré aux périodes de transition, par exemple pour dynamiser les déplacements, ou comme rituel pour revenir au calme avant les repas, pendant une période de discussion en groupe ou une activité qui requiert beaucoup d’attention, comme l’habillage. Il importe surtout que les jeunes enfants développent l’envie et le plaisir de bouger

Les adultes, rappelons-le, agissent comme modèles auprès des enfants dont ils ont la responsabilité et leurs actions ont beaucoup d’influence sur les jeunes enfants. Ces derniers ne peuvent que bénéficier d’avoir autour d’eux des gens qui bougent, qui aiment bouger et qui le manifestent.

La motricité fine 

On parle de motricité fine lorsqu’il est question des mouvements fins de la main (parfois du pied) qui permettent de prendre ou d’attraper de petits objets, d’enfiler des perles, de tailler du papier, de peindre ou de dessiner, etc. Comme précisé plus haut, les habiletés motrices globales sont nécessaires au développement de la motricité fine.

L’enfant se sert de sa motricité fine lorsqu’il manipule un objet, en jouant aux blocs par exemple, et lorsqu’il réalise des tâches de la vie quotidienne, comme s’habiller ou laver ses mains. Le jeu symbolique offre de nombreuses occasions de s’en servir pour se déguiser et imiter les gestes des adultes qui cuisinent, écrivent, nettoient, etc. La motricité fine s’exerce également dans les gestes liés à la création artistique tels que dessiner, peindre, modeler, assembler, couper, coller ou jouer d’un instrument de musique.

Les fonctions exécutives, la créativité et le développement physique et moteur

Les interactions sensibles du personnel éducateur avec les enfants aident ces derniers à inhiber certaines réactions spontanées (éviter de pousser un enfant pour s’assoir sur le même banc que lui, par exemple), à exercer leur mémoire de travail (se remémorer la séquence des gestes permettant de produire des bulles de savon, par exemple), à exercer leur flexibilité mentale (arrêter son jeu pour rejoindre son parent à la fin de la journée, par exemple) et à planifier (le matériel que des enfants pourraient utiliser pour confectionner un but dans la cour, par exemple). 

Certaines expériences du domaine physique et moteur offrent un contexte particulièrement approprié pour exercer les fonctions exécutives. Par exemple, les gestes qui accompagnent les comptines et les chansons permettent de soutenir les fonctions exécutives en aidant le poupon à anticiper ce qui surviendra. Elles l’habituent graduellement à planifier. Au cours des jeux de cache-cache (avec des objets ou des personnes), le poupon est appelé à chercher un objet qui a été caché en sa présence. 

Il exerce alors sa mémoire de travail pour se remémorer les déplacements effectués par son partenaire de jeu pour cacher l’objet ou pour se cacher lui-même. Le poupon peut également être invité à faire un geste à tour de rôle, comme imiter un mouvement simple (balayer, ranger un objet dans un bac, etc.) pour pratiquer sa mémoire de travail (se souvenir du mouvement) et sa capacité d’inhibition (lorsqu’il attend son tour).

Le poupon  exerce également ses fonctions exécutives à travers des chansons, des comptines et les gestes qui les accompagnent, qui sont de plus en plus complexes. 

Dans ses jeux actifs, il concentre et maintient son attention pour arriver à ses fins (monter les marches de la glissoire, par exemple), inhibe certaines actions spontanées (lorsqu’il marche en équilibre, s’assure que son pied est bien stable avant de faire un autre pas, etc.)et explore différentes façons de faire les choses lorsque sa première tentative ne donne pas de résultats (manipule une casquette de diverses manières pour la mettre sur sa tête).

Lorsque plusieurs occasions sont données à l’enfant d’âge préscolaire de tester ses limites physiques et motrices, par exemple à travers des trajets à obstacles ou des jeux qui encouragent les mouvements complexes tels que galoper ou garder son équilibre, il ou elle bénéficie d’un contexte propice au développement de ses fonctions exécutives. Certains jeux qui exigent d’interrompre son mouvement à un signal, de le ralentir, de l’amplifier ou de l’exécuter de plus en plus rapidement exercent également ses fonctions exécutives, tout comme les situations où l’enfant, idéalement par lui-même, revient au calme et se concentre à travers des respirations approfondies et la relaxation. 

Les expériences d’improvisation en musique et en danse permettent au jeune enfant d’exercer ses habiletés à créer quelque chose de nouveau pour elle ou lui. Danser librement, imiter les gestes de ses pairs ou le déplacement d’animaux, personnifier le mouvement d’une feuille d’automne qui tombe, inventer des mouvements en amplifiant un geste quotidien, produire des sons avec sa voix ou des parties de son corps sont autant de propositions qui conduisent à inventer. Les enfants peuvent d’ailleurs participer à élaborer des propositions intéressantes pour explorer toutes sortes de façons de bouger.

Les influences du développement physique et moteur sur les autres domaines

Le développement physique et moteur influence :

Le développement cognitif, car en améliorant sa capacité de manipuler et de se mouvoir, l’enfant accroît ses habiletés d’observation et son attention, examine les liens de cause à effet, résout des problèmes de plus en plus complexes, développe ses connaissances et sa compréhension. Le jeune enfant a une pensée concrète, c’est-à-dire que sa pensée surgit d’abord de ce qu’il perçoit par ses sens. Les expériences sensorielles du jeune enfant alimentent son développement cognitif. Comme nous l’avons vu précédemment, le développement physique et moteur offre également de nombreuses possibilités de soutenir les fonctions exécutives.

Le développement langagier, car la progression dans la production des sons est principalement déterminée par le développement physique du jeune enfant. De plus, l’enfant intègre le vocabulaire employé dans son entourage, lié au corps et à ses mouvements, ce qui contribue à son développement langagier. 

Le développement social et affectif, car la conscience de soi s’ancre en tout premier lieu dans la découverte que l’enfant fait de son corps. L’autonomie physique que l’enfant acquiert graduellement pour se déplacer et faire des choses par lui-même lui apporte de la fierté, soutient sa confiance et son estime de soi. De plus, les habiletés motrices développées par l’enfant lui permettent de s’approcher de ses pairs pour entrer en contact, d’imiter leurs gestes et ceux des adultes qui l’entourent, d’interagir et de coordonner ses gestes avec les leurs. Ses capacités d’ajuster ses actions et ses mouvements aux personnes avec lesquelles il se trouve l’aident à instaurer des relations harmonieuses avec les autres.

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